Promis juré, je n’avais pas décidé à l’avance. Quand j’ai commencé à parler de la constitution sur ce blog, j’étais bien décidé à me concentrer sur l’étude (et le cas échéant la dénonciation) des procédés malhonnêtes dans la communication des deux camps sur le projet de constitution. Voilà qui me laissait assez de choses à écrire sans m’exposer sur mes intentions personnelles. Mais voilà : si les malhonnêtetés ont été bien réparties au cours de cette campagne, à force d’étudier les tenants et les aboutissants, mon avis à fini par se former. Peut-être en premier lieu parce que la bataille s’est radicalisée, à rendu de plus en plus clairs les véritables enjeux. A partir du moment où le loup est sorti du bois, que la panique s’est emparé des ouistes au point de leur faire employer les armes les plus viles, il n’a plus été question d’hésiter : j’assumerai donc de « voter pareil que le Le Pen » comme dit le PS ; j’assumerai d’être qualifié d’anti-européen archaïque et souverainiste, ce que je ne suis pas. J’assumerai tout, mais en tout cas, pour moi, aussi fortes que soient mes convictions européennes, jusqu’à ce qu’on me propose autre chose, c’est NON !