Oh ooooooh ! J’ai laissé courir le forum, et ce message m’avait échappé. Ben voilà, c’est pour ça que j’arrête ce blog : la connerie n’hésite plus à s’exposer.
Ce sont les immigrés qui crachent sur la France qui vident les caisses de la sécu ? Mais mon pauvre ami, il faut se renseigner un peu ! Vous apprendriez (mais TF1 n’en parle pas) que la simple obligation faite aux grosses entrprises de payer leurs arriérés de charges, fruit d’exonérations abusives, suffirait largement à boucher le trou ! La part de ces immigrés fantasmés dans le trou de la sécu est minime, touts les analystes sérieux le disent...
Le racisme n’arrive pas comme ça dites-vous ? Ma haine actuelle de la France et mon anticapitalisme (archaïque ) non plus ne viennent pas comme ça...
Merde à la fin !
Ouh là !
Je réponds très en retard, et pour cause : l’hibernation dans laquelle je maintiens ce blog depuis l’avènement de Sarkozy (et aussi parce que j’ai trop à faire par ailleurs) m’a écarté de vos brillantes lumières... J’aimerais juste savoir une chose, cher citoyen décomplexé : sur quel point trouvez-vous mon analyse déplacée quant à cette puante opération de charité ? Donnez-moi plus de détails et d’arguments, c’est le minimum pour débattre.
A vous lire, et mes amitiés à votre chien (qui est vacciné contre le tétanos, ej présume ? Je plaisante !)
Storytelling
Une machine à fabriquer des histoires et a formater les esprits
Christian SALMON
Depuis qu’elle existe, l’humanité a su cultiver l’art de raconter des histoires. Un art au cœur du lien social dans toutes les cultures. Mais qui a été récemment investi, aux États-Unis puis en Europe, par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l’appellation anodine de « storytelling ». Beaucoup l’ignorent : ce qui n’était au départ qu’un simple dispositif de techniques narratives enseignées dans les universités américaines aux apprentis écrivains ou scénaristes a été récupéré, depuis les années 1990, par les « gourous » du marketing, du management et de la communication politique, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens. Derrière les campagnes publicitaires, les séries télévisées et les livres à succès, mais aussi dans l’ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling. C’est cet incroyable hold-up sur l’imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d’une longue enquête. Il explique les applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing ne s’appuie plus sur l’image des marques mais sur leur histoire, les managers doivent raconter des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s’entraînent sur des jeux vidéos conçus à Hollywood et les spins doctor construisent des campagnes électorales comme le déroulement d’un récit.
Les histoires ont un tel pouvoir de séduction qu’elles en viennent à se substituer au raisonnement rationnel, tant leur usage « communicationnel » se systématise. Christian Salmon dévoile ici les rouages d’une « machine à raconter » bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire. Il décrit la naissance d’un nouveau pouvoir lié au détournement des techniques de narration qui vont bien au-delà de la création d’une novlangue médiatique engluant la pensée. Le sujet que veut formater cet ordre nouveau du récit est un individu envoûté, immergé dans un univers fictif qui filtre les perceptions, stimule les affects, encadre les comportements et les idées…
je pensais que ce site roulais à contre-sens, cet article est bien encore une fois la preuve que les pseudo-intellectuels ne savent qu’une chose : pour être lu, le denigrement systematique et la croyance populaire en vérité unique sont les meilleurs armes du "journaliste citoyen"
merci pour les informations biens "juteuses et bien sales" on en redemande, car bien entendu, je hais les gens célèbres et riches (surtout quand ils sont en bonne santé)
de plus je libère tout mon fiel uniquement car j’ais contracté la pire des maladies du moment : je suis sarkoziste, les gens biens me rejettent, je n’ais plus d’amis et même mon chien m’a mordu hier....
vive le journalisme citoyen, vive l’info vraie.......de toute façon ça peut pas être pire.
signé : un mauvais citoyens sarkoziste
sur Günter Grass lire le dossier de La Gazette de Berlin :
http://www.lagazettedeberlin.de/3131.0.html
Pas de confusion : mon article ne dit en rien que le génocide arménien est un mensonge international. Je ne suis absolument pas qualifié pour en juger, et je laisse ça aux historiens. En revanche, je m’oppose à toutes les démarches qui visent à utiliser la mémoire comme une arme. Je ne sais pas si le lobby arménien en France a pour but la destructon de la Turquie (ça me semble peu probable). En revanche, les actions menées visent à monopoliser la parole sur le sujet des massacres (qui ont eu lieu c’est en revanche indiscutable), et à interdire tout débat raisonné voire contradictoire. La réaction du collectif Van à mon encontre le prouve, bien qu’ils n’aient pas trouvés d’arguments consistants pour contrer mon article.
Sachez enfin que par ailleurs, je ne suis pas dupe non plus des manoeuvres d’organismes pro-turcs. Simplement, ma recherche m’a amené à constater qu’elle était en France moins efficace que celles des organisations arméniennes.
Pour conclure, je me positionne donc contre toute tentative d’où qu’elle vienne pour empêcher l’émergence d’un dialogue bilatéral, comme par exemple ce projet de commission paritaire d’historien tué dans l’oeuf.
saloperie d’article raciste de merde ? C’est votre nom ? moi c’est Pierre-Jérôme Adjedj, et c’est mon vrai nom, cher anonyme. Ce qui est la première chose qui nous distingue : j’ai le courage de mes opinions.
Pour le reste, que vous dire, sinon vous conseiller de faire quelques progrès dans l’argumentation avant de tenter Normale Sup ?
Si vous arrivez à retrouver votre calme, essayez de me donner plus d’informations permettant de démontrer en quoi mon article est raciste et/ou inepte. Parce qu’en dehors d’un ton peut-être un peu vif, le fond de mon argumentation est plutôt un appel à la raison et à la tolérance. Et la tolérance, mon cher monsieur (j’aime trop les femmes pour penser qu’un style pareil puisse émaner d’un cerveau féminin), ça ne veut pas dire accepter n’importe quelle connerie et la tenir pour vraie, mais bien définir un espace commun où les citoyens peuvent débattre librement et respectueusement de ce qui les sépare. La tolérance, en tous les cas, exclut la vocifération.
Au plaisir de lire de vous une prose plus calme...
Oups... Un long moment d’inattention m’a fait oublier de valider votre message. Je procède illico ; je ne voudrais pas que vous puissiez vous targuer de la moindre censure.
Quant à savoir ce que j’ai à dire contre JPII, je l’ai déjà dit. A part ça, le pardon à son agresseur, c’est très bien ; mais ça n’a fait du bien qu’à l’homme en question et à JP lui-même qui a ainsi pu redorer son blason. Ses actes officiels, je le maintiens, parlent plus à charge qu’à décharge. C’est bien beau de contribuer à l’effondrement du bloc communiste, cette terrible dictature... Mais on aurait bien aimé qu’il soit aussi critique avec les dictatures installées par les Etats-Unis pour lutter contre ce même communisme.
Mais peut-être l’essentiel est-il, comme vous dites, qu’il ait fait des choses bien. Mais ça fait léger pour un représentant de Dieu sur terre. Ou alors Dieu n’est pas celui que je croyais.