vous avez bien raison de ne pas vous laisser gâcher l’humeur par autant de nullité. Maintenant, je ne suis malheureusement pas aussi sûr qu’il ne représente que lui-même : non pas qu’il ait consciemment un pouvoir que vous auriez sous-estimé, mais le système est ainsi ; le moindre amibe se présentant sous l’objectif d’un grand média voit la moindre de ses éructations trouver une oreille, puis plusieurs, jusqu’à ce que se constitue une chapelle qui va se reconnaître en lui.
Cependant, vous avez raison sur le fond : en lui consacrant un post, je me place de fait, en vertu des lois de ce même système, dans le camp des anti-steevie alors que mon propos n’est pas là au départ. Triste époque...
Pardonnez-moi, mais je crois que vous vous trompez d’indignation : qu’il soit de droite, grand bien lui fasse. Ce dont je parle, c’est du rapport insupportable entre sa compétence et la place qu’il occupe : Steevy est emblématique de la fracture grandissante entre compétence et rémunération. S’il n’y avait que lui, on serait heureux !
Et contrairement à ce que vous dites, je ne trouve pas que le reste de son équipe soit mieux, quelles que soient les opinions politiques déployées. Entre le féminisme bobo-crétin d’Isabelle Alonzo, la niaiserie de Maureen Dor, ou encore le gâtisme d’une Sarraute qui n’a pas le dixième de l’intelligence de sa mère, ça fait peur !
Enfin, permettez-moi de vous dire que la stratégie victimaire du gars de droite subissant le terrorisme intellectuel de la gauche est un peu limite. Surtout qu’en matière d’emprise médiatique, Sarkozy est le spécialiste absolu. Le vrai problème, c’est que l’esprit de droite, attaché aux valeurs du fric, s’intéresse assez peu de culture... Ca donne des gens qui complexent en déversant l’aigreur de leur inculture sur le vieux cliché des "intellos de gauche". Steevy, au moins, peut être crédité d’une chose : il n’est pas gêné par l’étendue de sa bêtise. Enfin une personne de droite qui dit "je suis con et je le revendique"... Le citoyen idéal de la république sarkozyste !
Faut-il criminaliser la négation du génocide arménien. A cet égard, on peut se demander si France ne ferait pas bien de balayer devant sa porte.
La révolution française est probablement la créatrice du génocide moderne, qu’elle a inauguré dans des circonstances qu’elle n’a même plus à à nier car plus personne n’en parle. Quand les paysans d’Anjou, de Mayenne et de Vendée, et de bien d’autres lieux de France se soulevèrent au début de 1793, sans doute un peu parce qu’on avait tué le roi, mais aussi parce que l’on pourchassait leurs prêtres qui refusaient de prêter serment, et surtout que l’on enlevait aux travaux des champs leurs fils appelés à faire une guerre que les Girondins avaient suscitée pour des raisons de politique interne et qui allait durer 23 ans, ils allèrent chercher dans leurs manoirs les quelques nobles qui n’avaient pas encore émigré et les mirent quasiment de force à la tête de leurs misérables troupes. Suivit une guérilla cruelle, avec des actes de bravoure et d’horreur des deux côtés. Mais là où le pouvoir jacobin innova et apporta du neuf à l’histoire contemporaine, c’est dans ses techniques de répression. Non content de fusiller les combattants, la Convention institua, de Paris, une politique "moderne" de pacification : colonnes infernales de Thurreau, enfants mis vivants aux fours, tanneries de peau humaine, sabrades individuelles et collectives. Résultat : des centaines de milliers de morts.
La France donnait ainsi au monde une leçon de progressisme révolutionnaire qu’il n’allait pas oublier. C’est sans doute pourquoi, tous les totalitarismes de gauche, de Staline aux Khmers rouges, ont vu en eux un exemple.
Mais la France, elle, a vite su oublier qu’elle est la mère des charniers modernes. Parlez à un enfant de l’école publique de la Vendée, et contemplez son grand regard blanc et absent. Et pourtant, le nom de Thurreau est toujours en grandes lettres sur l’arc de triomphe.
Il a fallu un miracle pour que paraisse aux Presses Universitaires de France en en 1986 l’excellent livre de Reynald Secher, "le génocide franco-français, la Vendée-Vengé", produit d’une remarquable et courageuse thèse de doctorat.
Ce livre étonnant est réédité cette année par Perrin, mais qui en parle ? La conjuration du silence fait à nouveau son office.
Car si elle promeut bien au loin le devoir de mémoire, la France oublie de scruter son propre passé.
Je ne sais plus qui a appelé la manoeuvre alternative à la Finky (manoeuvre dont l’usage s’est généralisé parmi les sionistes mais qui est assez fréquente ailleurs aussi) "le jeu de bonneteau", mais on pourrait trouver le nom d’un jeu très simple, voire bête, plus moderne pour illustrer le truc visuellement.
Le mot tournante conote plutôt dramatique.
Je cherche.
J’ai vu un best of de l’émission ou ce steevie affirmait n’avoir jamais pris le métro ? se fout-il de nous ?
Pour ma part,je suis outré qu’on laisse parler un gars qui depuis qui fréquente la Jet-Set parle comme un gars du bistrot qui comprend rien à la vie, il répète sans comprendre tout ce qui se dit dans des soirées DE DROITE, ho je suis apolique croyez-moi mais cela m’insupporte que des crétins s’expriment à la Télé. Les chaînes publiques sont devenues des oratoires pour les politiques, je trouve ça lamentable, qui plus est que des gens incultes puissent exprimer des opinions infondées, illégitimes et qui ne soient pas censurés !
Gagner de l’argent en disant des conneries, n’importe qui rêverait de le faire !
Faîtes pas attention au fautes !
C’est, ma foi, la doctrine que les évêques catholiques ont décidé de ressusciter. On croyait l’Église de France guérie de son tropisme gauchiste ; on avait péché par naïveté. Elle fait bloc avec la gauche caviar et tente de nous faire avaler que sa critique des dispositions sarkoziennes sur l’immigration sort tout droit de la lecture des évangiles.
Faire des Évangiles le substrat à la conduite des affaires du pays relève de la manipulation idéologique. L’Église s’est suffisamment fourvoyée en empruntant cette route, copinant ici avec les communistes, là avec le national-socialisme qu’on la croyait vaccinée. Il lui manque une piqûre de rappel.
Ces messieurs de l’épiscopat souhaitent augmenter le flux des migrants, sans doute pour repeupler la fille aînée de l’église. Ca part d’un bon sentiment. Leur aurait-on caché que les nouveaux arrivants ne sont pas tous polonais, qu’il y aurait même des musulmans qui fréquentent rarement les églises, si ce n’est pour en piller les troncs ?
Mais la hiérarchie catholique dont les légions clairsemées peinent à reconnaître leur chef peut être satisfaite : on jubile dans les mosquées. Oussama est aux anges...Les évangélistes ne l’avaient pas prévu !
http://librecours.over-blog.com/
"Commémorite" La fin de l’esclavage, la fin de l’occupation allemande - j’hésite à écrire de la victoire de La France, donnent cette semaine lieu à multiples commémorations : c’est d’une véritable « commémorite » que le pays est frappé.
Cette maladie honteuse inoculée par la sinistre paire présidentielle a réduit le pays à n’être plus que l’ombre de lui même. Mitterrand et son maître copieur Chirac ont élevé le rituel de la commémoration - repentance au rang d’obligations d’État.
Ajoutez-y une overdose de compassion, excusez vous de tout et de rien, faites déplacer un ministre et sa larme dès qu’un aléa frappe une demi douzaine de nos concitoyens et vous obtenez le cocktail chiraquien de réduction de la fracture sociétale. On a dévalué le devoir de mémoire auquel il est fait référence pour battre une coulpe - ni coupable ni responsable - des agissements de nos lointains aïeux.
Cette flagellation à laquelle nous invite les destructeurs patentés de l’identité nationale est reprise à son compte par un président incapable de résister aux pressions des minorités qu’il conforte dans leur travail de sape.
Est-ce en dévaluant en permanence le passé d’un peuple qu’on le prépare à affronter son avenir ? L’héritage de Chirac sera mesuré à cette aune. A un an de son départ on mesure le chemin qu’il lui reste à accomplir.
Étant de culture papiste, je ne crains pas de blasphémer : « Un Pater, deux Ave, le péché est pardonné. »
Blague à part, il est assez consternant de voir le CRIF se rallier à la doxa néo-fasciste élaborée par François Duprat antisémite notoire et qui sert de colonne vertébrale au Front National.
Quant à l’expulsion de l’Agité du bocage, elle s’explique par la concurrence de la faction sioniste du PS dont SOS racisme n’est jmais que la feuille de vigne et la droite dure qui prépare le rallement de De Villiers à Sarkozy au deuxiéme tour des Présidentielles.
Comme dirait ma grand-mère « Tout ça est cousu de fil blanc. »
Soit. Vous remarquerez que je respecte votre avis puisque je le valide. Cependant, et comme dirait Cyrano, c’est un peu court. Nous vous dégoutons, mon site et moi : en quoi (même si je le devine) ? Il faudrait peut-être fournir un début d’argumentation pour qu’il y ait débat. Autrement, on est dans l’émotionnel, le subjectif, l’irrationnel, bref le contraire de la raison ; en gros, rien qui permette de vous situer au dessus du niveau du barbare moyen. Le dégoût que je vous inspire tient, en l’état, de l’imprécation violente sans justification ; je suis sûr que vous pouvez faire mieux. J’attends donc la suite.
(je vous sais gré néanmoins, de signer de votre nom. C’est suffisamment rare pour être remarqué).
Bien cordialement,
Mon cher JD, ne nous méprenons pas et mettons bien les choses au clair (cela est nécessaire lorsqu’on s’exprime sur un terrain aussi glissant que celui-ci).
La déception que j’exprime (maladroitement je m’en rends compte) ne signifie pas qu’avant l’affaire Halimi, je pensais les juifs ontologiquement au dessus de la connerie humaine (il faudrait être aveugle, sourd et ignorant de l’actualité internationale). D’ailleurs, je ne voulais parler que des petites minorités dogmatiques, dont certaines comme la LDJ bénéficient d’un laxisme intolérable venant de l’Etat. A ce titre, quand je parle de ces « cons d’ogres », que je ne parviens pas à appeler autrement malgré tout mes efforts, je ne parle que d’un groupuscule qui joue à se prétendre nombreux et représentatifs. Et ce groupuscule, au même titre que certaines instances communautaires juives, est constitué d’agitateurs irresponsables qui pénalisent tout ceux qu’ils appellent leurs frères et qu’ils foutent dans la m.... par leurs agissements.
Alors oui, ces groupuscules de tout bords, je les abhorre (rime !), et je pisse sur la compétition mémorielle.
Merci pour votre message. Je pense que vous m’avez mal compris, dans la mesure où je m’élève justement contre cette distinction entre racisme et antisémitisme. Je pense comme vous qu’au lieu de défendre des intérêts catégoriels, il est plus urgent de s’intéresser aux causes des différents racismes ; mais c’est médiatiquement et électoralement moins porteur (on ne flatte personne en particulier) et ça conduirait en plus à s’interroger sur le rôle de la société marchande, avec son système basé sur une alternance de désirs et de frustrations, qui n’est pas pour ren dans la production des jalousies et haines de toutes sortes.
Quant au cocon autour du peuple juif, il ne faut pas s’y tromper : il n’est souvent, du fait d’une minorité agissante, qu’un bouclier politique au service de la politique israélienne. C’est ce qui fait que dans les périodes de creux sans incidents antisémites notables, on en fabrique en comptabilisant par exemple les insultes verbales entre particuliers, en faisant abstraction du contexte qui les a produites.
Bonsoir, je lis toute sorte de blog, je suis ouvert à la réflexion et aspire à créer mon opinion sur les choses avec tous les médias auxquels j’ai accès, et dont l’Internet fait parti. J’ai une question simple concernant ces "troubles sociaux" dont les racismes. Pourquoi, en 2006, en France dit-on qu’il faut lutter contre le racisme et l’antisémitisme ? Pourquoi ne pas simplement dire qu’il est nécessaire de lutter contre les racismes. Ou alors, pourquoi ne pas dire qu’il faut lutter contre la judéophobie, l’islamophobie, la xénophobie, la gérontophobie... Faire la liste exhaustive de tout ce que l’homme peut haïr n’est pas envisageable. Comprenez-vous ce que je veux dire par là ? N’y a t il pas un malaise à la base du combat contre la haine des hommes entre eux ? Ne faut-il pas approcher ces haines en les rendant plus simple et accessible afin de mieux les analyser et a posteriori les voir disparaître ?
Vous parlez d’amalgamme, n’est-ce pas créer un fabuleux amalgamme en faisant d’emblée une distinction entre le racisme (ensemble des haines raciales, ce mot me génant de toute façon, mais il est usité par tous) et l’antisémitisme ?
Cette distinction faite par M. Chirac lors d’une précédente allocution télévisée m’a fait sourciller.
S’agit-il des restes de la culpabilité des hommes éprouvées pour la shoah ? Si l’on souhaite voir disparaître les haines entre les peuples, ne devons-nous pas considérer chacun des peuples au même rang, à la même echelle, au même niveau ? En créant un cocon autour du peuple Juif, on n’aspire pas à cette égalité.
Je souhaite dire enfin que mes propos peuvent être maladroits et que je tente d’être objectif tout en exposant un problème qui me semble intéressant à traiter.